Comment allier le meilleur de la création de contenu à une véritable stratégie marketing ? Dans ce troisième épisode de notre série d’entretiens avec Jérôme Drugeon, le Business Development Manager de NewsMaster nous éclaire sur « les médias » comme troisième étape d’une méthodologie dont il a accepté de nous dévoiler un aperçu inspirant.
Le content marketing nécessite un cadrage stratégique indispensable. « Il faut des ferments en bêton dès le début ». Pour mettre ces bases en place, Jérôme déploie pour ses clients une méthodologie en cinq axes entremêlés :
- Les objectifs ;
- La marque ;
- Les médias ;
- La cible ;
- Le contenu.
Produire des articles de blog, des livres blancs, des vidéos et des e-books, du contenu de considération,… Concevoir, diffuser, rédiger,… Dans le cadre d’une stratégie de contenu, tout est lié, toujours, c’est pourquoi lors de toutes ces étapes l’écosystème média est très important à prendre en compte. Chaque contenu doit trouver un moyen de se frayer un chemin à travers le brouillamini de contenu toujours plus dense. Quelle que soit la qualité de votre contenu, si personne ne le lit, il n’aura aucun impact. Dans ce troisième article : focus sur les médias.
Il ne faut pas toujours réinventer la roue
Comment faire le bon choix entre les médias ‘owned, paid & earned’ ? Il n’existe pas de recette miracle, le tout est de suivre une stratégie mixte, intelligente et cohérente. En tout cas, « ça ne sert à rien de vouloir réinventer la roue », nous dit d’emblée Jérôme Drugeon. L’un des avantages de la méthodologie de NewsMaster c’est que l’agence est multimédias, « nous ne sommes liés à aucun média de prédilection. Nous ne réfléchissons pas en termes de formats disponibles mais bien en termes de pertinence de format selon le client. On regarde à quel public nous nous adressons et nous décidons quel format va primer selon cette cible-là en particulier. »
« Certains contenus sont facilement repris spontanément et reçoivent une attention suffisante sans que nous devions les soutenir avec des médias « paid ». Il s’agit souvent de contenus émotionnels. Pour d’autres contenus, le média « earned » est moins évident (comme les messages purement rationnels). Cela ne signifie pas que ce contenu n’est pas pertinent ou n’a pas de portée… » explique encore Jérôme. Pour commencer il est intéressant d’investir dans les médias payants afin de toucher un nouveau public. Si votre contenu est qualitatif et pensé selon une stratégie et donc adapté à votre public cible, vous pourrez réduire les médias payants et générer davantage de médias earned.
La tendance aujourd’hui, ce sont les newsletters…
« Ces dernières années, le secteur s’est un peu lassé des réseaux sociaux car il y a eu une sorte d’embouteillage d’annonceurs et les résultats sont difficilement calculables. Il faut se contenter d’un faible pourcentage d’engagement, les clics sont de plus en plus difficile à obtenir. » Au contraire, une newsletter, avec un taux d’ouverture de 30 à 40%, montre de très bons résultats pour un média qui est peu cher.
« C’est important de mapper tous les canaux sur lesquels on va diffuser le contenu. C’est par ailleurs rassurant pour le client de savoir que le contenu, tel qu’il est pensé en amont, tient compte de tout ça, qu’on sait qu’il va être diffusé sur un ou trois canaux différents, il y a une économie d’échelle intéressante. Nous savons en effet où nous allons amplifier ce contenu sur les réseaux sociaux et comment nous allons l’upcycler pour le pousser dans une newsletter. » Il est toujours possible – et recommandé – de compiler et récupérer toute une série de contenus afin de réaliser, à un moment donné opportun une pièce de contenu plus importante comme un livre blanc ou un e-book.
Dans ce cadre, un stratégie d’amplification est évidemment très importante et elle constitue la quatrième brique du mur méthodologique dont nous vous dévoilons une partie chaque mois. En octobre, nous vous écrirons au sujet du quatrième pilier, donc, les persona et les cibles.