Si le terme publi-reportage s’apparente aujourd’hui à un concept ringard et d’un autre temps, beaucoup y font encore référence lorsqu’ils découvrent la notion de native advertising. La différence est pourtant de taille.
Apparu il y a une dizaine d’années, le concept de native advertising multiplie aujourd’hui les superlatifs et s’avère être un des formats publicitaires, principalement digitaux, les plus impactants du moment. Comparé aux autres formats publicitaires, il génère un engagement 20 à 60% supérieur et attire jusqu’à 3 fois plus l’attention des internautes. Les consommateurs seraient 12 fois plus susceptibles de préférer les campagnes natives aux publicités traditionnelles sous forme de bannières, par exemple.
Rappelons que le native advertising se définit comme « un contenu sponsorisé, pertinent pour l’utilisateur, qui n’interrompt pas son expérience de lecture, et qui s’intègre dans l’environnement éditorial qui l’accueille » (source : Régie M).
On est donc bien loin d’une publicité qui se donne des faux airs d’article ou de vidéo d’information pour tromper son lecteur… Avec le native advertising, la marque abandonne sa volonté de se mettre en avant pour adapter sa communication aux véritables attentes de sa cible. C’est son expertise et sa proximité avec les attentes du public identifié qui renforcent l’acceptation et l’adhésion à son message, le rendant ainsi réellement impactant.
Adapter sa communication à l’éditeur de contenu qui l’héberge
L’autre secret d’une campagne de native advertising et d’adapter cette communication au support sur lequel elle sera hébergée. Editeur d’information haut de gamme, journal populaire en ligne, chaine YouTube liée au sport… chaque éditeur de contenu dispose d’une audience spécifique et adapter son message à sa ligne rédactionnelle est indispensable.
Le distinguo avec le publi-reportage apparaît alors plus clairement. Dans ce tableau, on constate que la visibilité est désormais inversement proportionnelle à la crédibilité de la marque. Et que plus la marque reste en retrait au profit d’un contenu pertinent dans l’environnement éditorial qui l’accueille, plus elle sera impactante.
De quoi rendre plus actuelle que jamais la célèbre citation du publicitaire Howard Gossage : « The real fact of the matter is that nobody reads ads. People read what interests them, and sometimes it’s an ad. »